La méditation zen

La méditation zen est transmise depuis des millénaires par le Bouddha Sakyamuni a des générations de Maîtres et Patriarches, jusqu’à nos jours.  

La méditation zen ou zazen, se pratique assis sur un coussin appelé zafu, de sorte à avoir le bassin plus haut que les genoux. On s’assoit en lotus ou en demi-lotus. Avant de prendre la posture, ou pose les poings fermés autour des pouces sur les genoux. On presse bien les genoux vers le sol et on se balance à partir de la taille avec des mouvements amples de gauche à droite et de droite à gauche. Puis d’amplitude de plus en plus réduite à la fin pour trouver l’axe corporel de la posture. On ne se penche pas en avant ou en arrière. Puis on joint les mains à la hauteur du visage et on s’incline profondément en avant avec tout le corps. Bien prendre appui sur les genoux puis se redresser avec ceux-ci. Le bassin est basculé vers l’avant. On peut alors, en s’appuyant sur les genoux,  ramener le zafu sous les fesses. Le point d’appuis doit être le périnée, qui est le point opposé au sommet du crâne. Il est important que dès le début de zazen on se sente dans une posture complètement stable. Trouver sa stabilité dans une posture assise c’est le point essentiel de zazen.

Au début de zazen, on se concentre sur tous les points importants de la posture : la bascule du bassin en avant, l’appuis des genoux sur le sol , la verticalité de la colonne vertébrale, le menton rentré, l’axe du regard, la langue détendue dans la bouche, les mains sur les cuisses , la détente du corps en général, la respiration abdominale.  Laissez bien reposer le poids du corps reposer sur le zafu au centre du périnée, comme si vous vouliez que l’anus regarde le ciel. A partir de la cinquième vertèbre lombaire, celle qui s’articule au bassin, on étire bien la colonne vertébrale vers le haut, doucement, sans contracter le dos, mais au contraire en relâchant toutes les tensions dans votre corps. On peut s’imaginer qu’un fil invisible tire le sommet du crâne vers le ciel.

Quand le corps est bien stable, l’esprit également devient stable, c’est-à-dire qu’il ne suit pas ses inclinations, mais il reste concentré sur ici et maintenant, sur l’expérience du moment.  Ni plus ni moins. C’est important de développer l’observation, d’observer ce qui se passe,  dans la relation avec son corps. Dans la pratique de zazen, l’important n’est pas qu’il y ait une absence de pensées, d’émotions, mais de retrouver la liberté à chaque instant de traverser ce qui surgit sans y attacher. C’est à  dire aller au-delà de notre esprit limité qui adhère à des notions de moi, de mien et qui crée toutes sortes d’oppositions, de blocage, de conflits.

Laisser derrière soi les pensées, les impressions, les émotions qui passent sans y attacher, c’est retrouver la liberté intérieure et retrouver un conscience libre, neuve à chaque instant.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant : http://club-etre-positif.voila.net/Meditation/sqp_meditation.html

Philippe Legendre